Le 8 avril dernier, l’Assemblée nationale a voté conforme la loi relative à la protecion patrimoniale des langues régionales et à leur promotion, dite désormais loi Molac, du nom du député breton qui en était le rapporteur, Paul Molac (groupe Libertés et Territoires).

Cette loi est tout simplement historique : depuis Deixonne en 1951, aucune loi n’était venue souligner l’importance de préserver nos langues : c’est une première pour la Vème République !

Paul Molac a souligné que cette loi avait pour but de renforcer la protection, la visibilité, la transmission des langues régionales selon trois axes :

– Le patrimoine : en complément de l’article 75-1 de 2008, la loi Molac reconnaît l’appartenance des langues régionales au patrimoine immatériel de la France, permettant, à ce titre, leur sauvegarde.

– La vie publique : en garantissant le droit des collectivités à afficher les langues régionales dans l’espace public, ou la possibilité d’user de signes qui leur sont spécifiques.

– Dans l’enseignement enfin, et surtout, avec la possibilité élargie d’enseignement immersif dans le public et, de manière générale, une extension de l’offre d’enseignement des langues régionales.

De nombreux médias et structures ont d’ores et déjà souligné l’avancée historique que constitue l’adoption de ce texte :

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